Les avions de ligne bénéficièrent largement des améliorations apportées aux avions militaires. Les Anglais furent les premiers à commercialiser un avion de ligne à réaction : le De Havilland « Comet », qui fit son premier vol en 1949. Ce dernier connut un vif succès, et la plupart des grandes compagnies l’ayant adopté, il fut construit a de nombreux exemplaires. Cet avion, qui pouvait transporter 40 passagers à 800 km/h, offrait des conditions de confort jusqu’alors inconnues. Les avions de ligne célèbres à réaction qui suivirent furent le Tu-104 russe, dérivé d’un bombardier, et la fameuse « Caravelle » française en 1955. Cette dernière présentait une formule nouvelle : les réacteurs posés à l’arrière pour ne pas détruire le profil de l’aile. Cette formule fut reprise de nombreuses fois, notamment pour les Boeing de série MD.

Le De havilland "comet"

Le fuselage des « Comet » n’était guère conçu pour supporter les différences de pression successives que les vols faisaient subir à l’avion (ce que les ingénieurs ignoraient). De ce fait, deux d’entre eux s’abîmèrent en mer sans laisser de survivants. Les Comets furent alors interdits de voler.

Le constructeur américain Boeing répondit à l’appel des passagers en construisant un avion remarquable : le Boeing 707, en 1958. Ce quadriréacteur était capable de transporter 150 passagers à la vitesse subsonique de 850 km/h. Il devint l’un des avions standard long-courrier avec le Douglas DC-8 et la Caravelle française. Le Boeing 707 fut suivit de nombreux autres modèles d’avions que tout le monde connaît. Le plus connu d’entre eux, en particulier par sa silhouette caractéristique : le Boeing 747, qui fit son premier vol en 1969, il transporte 500 passagers à une vitesse subsonique ! Plus petit, et moins connu dans la catégorie des gros porteurs, le Lockheed « Tristar » triréacteur embarquait 345 passagers au dessus de l’Atlantique.

Le boeing 707

Pendant ce temps là, français et britanniques se penchaient sur le vol long courrier supersonique. Le frit de ce travail s’appelle « Concorde » et fit son premier vol en 1973. Cet avion devenu mythique, célèbre tant par sa vitesse (2200 km/h), sa ligne, et par le prix du billet, ne fut pas rentable, la réussite technologique s’est accompagnée d’un échec commercial. Le Concorde fut interdit de vol en 2001, suite à son accident près de l’aéroport d’Orly à Paris.

L’Europe, pour pallier à la concurrence étrangère, et en particulier celle des américains, fondèrent la société Airbus, qui donna naissance à toute une ligné d’avions moyens et longs courrier. Le premier d’entre eux, l’A 300 fit son premier vol en 1972, et, une fois commercialisé, dama le pion au « Tristar ». Avant l’A 300, il était interdit aux biréacteurs de traverser l’atlantique. Hormis l’A 340, tous les Airbus sont des bimoteurs très économiques, leur consommation en carburant est en effet faible : le gain de poids apporté par les commandes électriques et par la gestion informatisée de l’ensemble qui évitait les mécanismes complexes et lourds qu’imposaient les équipements standards, est considérable.

Un airbus A300-600

Au cours de la deuxième moitié du XXème siècle, les avions de lignes se firent de plus en plus rapides, fiables et confortables. Aujourd’hui, les deux grands leaders mondiaux, Boeing et Airbus opposent chacun deux avions de deux catégories différentes : Le Boeing 747 et l’Airbus A 340 pour les quadriréacteurs longs courriers, le Boeing 737 et l’Airbus A 330 pour les biréacteurs longs courriers.

 

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