Amélia Earhart

Amélia Earhart

 

Amélia Earhart est née le 24 juillet 1897 à Atchison, au Kansas, son nom complet est Amélia Mary Earhart. Durant son enfance, elle vit beaucoup avec ses grands parents, elle aura une petite sœur : Muriel deux ans plus tard. Toutes deux seront élevées par leur grand père, qui leur communiquera le bonheur de vivre. Amélia a 10 ans lorsqu’elle voit un avion pour la première fois, c’était en 1907, elle dira a ses parents : « C’était une chose de bois grossier, et pas intéressant du tout… ». En 1909, leur père se met à mieux gagner sa vie, et la famille vit aisément, mais il se met à boire, et deviens alcoolique, c’est alors le début de la séparation de la famille. En 1914, elle quitte son père avec sa sœur et sa mère pour aller vivre chez des amis à Chicago. Pendant la guerre, elle sera infirmière volontaire dans un hôpital militaire, jusqu’à l’armistice, c’est à ce moment là qu’elle réalisera ce qu’est vraiment la guerre. En 1920, elle repart vivre avec sa sœur chez ses parents qui se sont réconciliés, et Californie, c’est là qu’elle assistera pour la première fois à un meeting aérien, sa passion pour l’aviation était née, et, le lendemain, lorsqu’elle fit son baptême de l’air (un vol de 10 minutes au dessus de Los Angeles), elle avait décider de voler à son tour. Elle prit des cours de pilotages avec une aviatrice nommée Anita, mais que ses intimes appelaient « Neta ». Peu après, Amélia acheta un avion peu fiable qu’elle appela « le Canari », en raison de la précarité de l’avion, elle eût de nombreux accidents durant cette période. En octobre 1922, Amélia bat le record de monde d’altitude en grimpant à 14 000 pieds, soit environ 4 300 mètres d’altitude. Durant l’automne 1925, elle investit l’argent qu’elle possédait dans une association qui devait promouvoir l’aéronautique en construisant un aéroport à Boston, c’est durant cette période qu’elle fit parler d’elle, les journaux la présentaient comme la plus grande aviatrice aux Etats Unis.

Le 27 avril 1926, le capitaine Railey l’appelle pour lui demander si elle veut être la première femme à traverser l’Atlantique en avion, ce dernier avait été mandaté par un éditeur new-yorkais pour trouver une femme capable de réaliser l’exploit. Le capitaine Railey pensa tout de suite à Amélia car elle ressemblait fort à Charles Lindbergh, de ce fait Amélia fut surnommée « Lady Lindy ». Elle accepta l’offre de Railey, mais en tant que passagère seulement, n’ayant aucune expérience des avions trimoteurs. Elle fut commandant de l’avion (un Fokker nommé « Friendship ») durant le trajet. Le vol, quoique retardé par des conditions météo défavorables se déroula comme prévu, et Amélia refusa tout honneur, précisant qu’elle n’avait pas piloté l’avion, mais ce fut quand même elle qui reçut toutes les palmes. Tout le monde connaissait désormais Amélia, grâce à la propagande des journaux.

En septembre 1928, Amélia traversa les Etats Unis de l’Atlantique vers le Pacifique pour assister et participer aux courses aériennes internationales. Amélia fut engagé par la TWA, compagnie aérienne, pour attirer les passagers (en particulier les femmes) qui ne faisaient guère confiance à l’aviation à l’époque. Fervente partisane de la condition féminine dans l’aéronautique, Amélia organisa une course aérienne pour les femmes pilotes en 1929, de Los Angeles à Cleveland, elle est également la fondatrice de « The Ninety-Nines », une organisation de femmes pilotes.

Le 7 février 1931, elle se marie avec George Putnam, l’éditeur new-yorkais qui l’avait sollicité pour effectuer le vol transatlantique. Le 20 mai 1932, 5 jours après la traversée de Charles Lindbergh, Amélia traversa l’Atlantique seule avec sa thermos de soupe à la tomate, elle atterrit près de Londonderry en Irlande du nord. Son mari la rejoignit en Europe, et après quelques semaines de tourisme, ils revinrent à New-York, où Amélia reçut les honneurs du président Hoover. Le 11 janvier 1935, nouveau raid de Amélia, elle traverse le pacifique de Wheeler field à Hawaï, à Oakland en Californie. Là où tant d ‘hommes ont perdu la vie, Amélia passe et reçoit les honneurs d’une foule en délire, ainsi que du président Roosevelt.

Amélia émit le projet de faire un tour du monde, elle prépara alors minutieusement cette grande entreprise, l’avion qu’elle choisit était un Lockeed 10E « Electra ». Le 17 mars 1935, elle décolle d’Oakland, mais l’avion s’écrase au décollage, par bonheur, les réservoirs remplis de carburant n’explosent pas, et Amélia et son équipage s’en sortent indemnes. Le 21 mai 1937, l’avion ayant été réparé, elle part Los Angeles avec son navigateur pour la Floride, le 1 er juin 1937, ils décollent de Miami pour atterrir à Porto Rico, de Porto Rico à Karachi, de Karachi à Calcutta, ainsi de suite, d’étape en étape jusqu’à Bandoeng. Là, ils durent effectuer quelques réparation sur l’avion, et Amélia fut malade de la dysentrie. Le 27 juin, ils furent en état de repartir, et volèrent jusqu’à Port Darwin en Australie, et de la, jusqu’à Lae, en Nouvelle Guinée, ils avaient effectué 7/10 du trajet. Le 2 juillet Amélia décolla de Lae, et le contact radio fut perdu durant ce vol, de nombreuses recherches furent effectuée dans le secteur de la perte de contact, mais ni l’avion, ni les corps furent retrouvés. On suppose que Amélia et son navigateur furent capturés et tués par les japonais.

Dieudonné Costes